mécanicien(ne) agricole ...

Publié le par M.A.

Pour entretenir et réparer toutes sortes d'engins agricoles, bardés de technologie et d'électronique, ces mécaniciens spécialisés se doivent d'être polyvalents et de plus en plus qualifiés.

Métiers associés :
mécanicien(ne) de matériels de parcs et jardins, mécanicien(ne) d'équipements et d'engins motorisés (machinisme agricole), mécanicien(ne) d'équipements et d'engins motorisés (matériels de parcs et jardins), technicien(ne) de maintenance en machinisme agricole

Domaines professionnels :
Machinisme agricole

Centres d'intérêt :
me déplacer souvent , réparer
Nature du travail
Des engins variés
Tracteur, moissonneuse-batteuse, trieuse ou trayeuse électrique : le réparateur de matériel agricole connaît les spécificités des engins les plus variés. Expert technique, il est chargé de la maintenance des équipements utilisés sur une exploitation.

L'entretien au quotidien
Pas question de mettre l'agriculteur en difficulté au moment des labours ou des récoltes ! Il faut entretenir le matériel toute l'année et le réviser périodiquement : démonter les appareils, contrôler leur bon fonctionnement et changer les pièces défectueuses.

Beaucoup d'électronique
Comme pour tout mécanicien, le travail d'atelier consiste à graisser, vidanger, changer des pièces, purger... Mais les interventions sur le matériel électronique ou automatisé relèvent davantage de la programmation que de la mécanique.

En plein champ
On ne peut pas abandonner le conducteur de machines agricoles tombé en panne en plein champ, ni laisser l'éleveur sans distributeur automatique de grains. Appelé à la rescousse, le réparateur se rend sur place, établit un diagnostic et remplace la pièce en un temps record, parfois avec un outillage minimal.


Conditions de travail
Sur un point de vente
Le mécanicien peut travailler dans un point de vente de machines agricoles. Il s'occupe alors de la mise au point du matériel neuf : montage, contrôle, essais puis livraison et réglages chez le client. Il assure ensuite le service après-vente.

ETA ou CUMA
Il peut travailler également pour une entreprise de travaux agricoles (ETA) où, en plus de l'entretien et des réparations, il sera amené à conduire les machines. Enfin, il exerce parfois pour le compte d'une coopérative d'utilisation de matériel agricole (CUMA).

Au rythme des saisons
Son activité est rythmée par les saisons. En période de pointe, pendant la moisson par exemple, les déplacements sur les terres sont fréquents et les horaires chargés. Le travail commence tôt le matin et se prolonge parfois tard le soir, voire le week-end.

Un travail d'équipe
Le reste de l'année, le travail se fait en atelier de réparation ou dans les hangars de l'exploitation. En atelier, le travail se fait souvent en équipe, sous les ordres d'un chef d'atelier. Les soucis de productivité génèrent une certaine pression.


Vie professionnelle
Des effectifs stables
Les effectifs sont relativement stables. Mais des embauches pourraient intervenir dans les années à venir pour compenser les départs à la retraite. Les coopératives d'utilisation de matériel agricole (CUMA) et les entreprises de travaux agricoles offrent des Débouchés intéressants.

Du personnel qualifié
Les machines incorporent toujours plus d'électronique, d'informatique, de pneumatique et d'hydraulique. Les réparer exige donc du personnel de plus en plus qualifié et parfois très spécialisé. Reflet de cette évolution, le mécanicien devient parfois technicien de maintenance.

Évolution de carrière
Après quelques années, le mécanicien peut évoluer vers un poste de chef d'atelier, de vendeur-conseil en matériel agricole dans un point de vente ou se spécialiser sur un type particulier de maintenance.



Rémunération

Salaire du débutant : 1 400 à 1 600 euros brut/mois
Compétences
Une technicité avancée
Pulvérisateur électronique, matériel d'élevage automatisé, lignes de conditionnement... Aujourd'hui, les commandes numériques ont remplacé les rouages. Très sophistiquées, les machines imposent de connaître la soudure autant que l'électronique, la pneumatique autant que l'hydraulique et, bien entendu, l'informatique.

Une dose de débrouillardise
Par ailleurs, mieux vaut être résistant pour travailler dehors par tous les temps. La débrouillardise et la rapidité d'intervention sont également requises pour venir en aide aux exploitants dont le matériel est tombé en panne en plein travail.

Une bonne robustesse
Une bonne coordination des gestes et une certaine robustesse sont indispensables, car les pièces à manipuler (courroie, moteur...) sont parfois volumineuses et lourdes. Enfin, couramment au contact de la clientèle sur le terrain, ce métier nécessite une bonne mobilité et un bon contact avec le monde rural.


Accès au métier

Le niveau s'élève

La demande des entreprises tire le niveau de formation vers le haut. Les titulaires de CAP (certificat d'aptitude professionnelle) diminuent au profit des titulaires de BEPA, de BEP et de BTS . Le CAP et le BEP se préparent en deux ans après une classe de 3e dans un lycée professionnel ou par apprentissage. Le BEPA se prépare en deux ans après la 3e dans un lycée professionnel agricole ou en apprentissage. Grâce à un enseignement général renforcé, le BEP et le BEPA permettent la poursuite d'études vers un bac pro. Le BTS et le BTSA se préparent en deux ans après un bac scientifique ou technologique du domaine de l'agriculture. Le BTM (brevet technique des métiers) se prépare en deux ans en apprentissage après un BEP.

Parmi les diplômes requis : CAP maintenance des matériels option tracteurs et matériels agricoles et option matériels de parcs et jardins ; BEP maintenance des véhicules et des matériels ; BEPA agroéquipements ; bac pro agroéquipement ; bac pro maintenance des matériels agricoles ; BTSA génie des équipements agricoles ; BTS agroéquipement ; BTM mécanicien agricole...

Le titre professionnel du ministère chargé de l'emploi technicien(ne) de maintenance en machinisme agricole (niveau IV) a été créé par arrêté du 18 décembre 2006 portant révision de l'arrêté du 1er juin 2004 (JO du 9 janvier 2007). Il se compose de quatre certificats de compétences professionnelles (CCP) validant un ensemble de compétences nécessaires à la réalisation de chacune des activités constitutives de l'emploi à savoir réaliser la mise en service des engins et matériels agricoles ; organiser et assurer la maintenance préventive des engins et matériels agricoles ; assurer la remise en état des organes et des composants des engins et matériels agricoles ainsi qu'établir le diagnostic et procéder à la mise au point des engins et matériels agricoles. (ré-examen dans un délai de cinq ans)


Exemple(s) de formations menant au métier :

Source : ONISEP

Publié dans Les fiches métiers

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